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Volume 8, numéro 3, mai 2006

  • Projet de loi sur les contrats des organismes publics
  • La consommation gouvernementale et l’environnement

Projet de loi sur les contrats des organismes publics

Le projet de loi sur les contrats des organismes publics a été déposé aujourd’hui le 11 mai 2006 à l’Assemblée nationale. Vous pouvez consulter le texte de ce projet de loi à l’adresse internet suivante:

Projet de loi sur les contrats des organismes publics  

 

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La consommation gouvernementale et l’environnement

« La consommation a un impact très important sur l’environnement ! ». Pour bien comprendre cet énoncé, utilisons un outil très couru, l’analyse du cycle de vie. En effet, de par la fabrication des produits, leurs utilisations ainsi que leurs éliminations, les étapes du cycle de vie d’un produit polluent de manière significative l’environnement. Par exemple, la production d’un kg de PVC requière à lui seul, 130 intrants.

 

Inventaire du cycle de vie.

Notre réflexe à tous est de minimiser ces incidences sur l’environnement, toutefois nous ne devrions pas puisqu’en calculant l’ensemble des achats gouvernementaux ou même planétaires, l’impact est majeur. C’est pourquoi chaque petit geste compte puisqu’il est reproduit à grande échelle.

Donc, plus nous consommons, plus nous avons besoin de ressources naturelles et plus la pression est forte pour exploiter de manière non durable ces ressources. En bout de ligne, plus nous consommons, plus nous polluons l’eau, l’air et la terre, de part les étapes du cycle de vie mentionné ci haut.

Il est cependant possible de consommer plus intelligemment et de manière responsable et c’est notamment au gouvernement à donner l’exemple puisqu’il consomme environ pour 2.5 MM $ annuellement de biens, de services et de travaux de construction.

En terminant, afin de démontrer les impacts néfastes sur l’environnement de la production et de la consommation, examinons les résultats d’une étude de l’ONU1 à laquelle 1360 scientifiques de 95 pays ont participé. Celle-ci mentionne qu’au rythme où nous consommons, il n’y a rien de très prometteur pour les générations à venir. Cette étude stipule notamment que:

  • Les prises de poissons n’ont cessé de diminuer depuis les années 1980 et dans plusieurs secteurs, on ne pêche plus que le dixième de ce qui se pêchait au début de la pêche industrielle;
  • Jusqu’au quart de l’eau douce requise ne peut plus être fournie par les fleuves et les rivières. Elle est ainsi puisée à mêmes les nappes souterraines qui une fois vidées, ne se remplissent plus;
  • La déforestation et l’élimination de marais ont conduit à plus de pollution et catastrophes naturelles, comme les inondations;
  • La réduction du nombre d’insectes et d’oiseaux nuit à la pollinisation des plantes avec des conséquences néfastes pour diverses cultures;
  • Les espèces sauvages sont en déclin : 12 % des oiseaux, 25 % des mammifères, 32 % des amphibiens sont menacés d’extinction d’ici un siècle.

C’est l’activité humaine qui est responsable de ces changements, c’est donc à nous à agir rapidement avant que les conséquences ne soient trop désastreuses.

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1. L’activité humaine menace la Terre  , Radio-canada, 31 mars 2005