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Croissance des dépenses de programmes limitée à 3,2 % dès 2010 2011 afin de favoriser le retour à l’équilibre budgétaire

Québec, le 19 mars 2009 – « Le gouvernement se fixe un objectif de croissance des dépenses de programmes limitée à 3,2 % dès 2010-2011. « À la faveur de la reprise, des efforts importants devront être faits pour limiter la croissance des dépenses afin de retrouver l’équilibre budgétaire. Nous examinerons avec rigueur chaque dépense et chaque programme, et ce, avec l’objectif de réduire la progression des dépenses sans compromettre les services offerts aux Québécois et aux Québécoises », a affirmé la présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l’Administration gouvernementale, Mme Monique Gagnon-Tremblay, à l’occasion du dépôt du Budget de dépenses 2009-2010.

Un défi de taille qui interpelle tous les intervenants

Le Québec devra rapidement reprendre le chemin vers l’équilibre budgétaire une fois la récession derrière lui. Le défi est de taille et interpelle tous les intervenants socioéconomiques du Québec, tant le gouvernement, les syndicats et les entreprises que les citoyens. « Nous allons toutefois préserver les services à la population et protéger les importants réinvestissements que nous avons faits dans les services publics, tout en adoptant une approche prudente de consolidation des acquis pour les années futures », a précisé la ministre.

Le Québec peut s’appuyer sur des acquis considérables

Les réinvestissements soutenus effectués dans les services publics depuis sept ans permettent de nous consacrer à la consolidation de nos programmes et de marquer un temps d’arrêt dans de nouveaux développements. En effet, depuis avril 2003, des ajouts importants ont été effectués dans les secteurs de la santé et des services sociaux et de l’éducation, permettant ainsi de rétablir les services après des années de sous-financement. En santé, 9 milliards de dollars ont été ajoutés, pour une croissance moyenne de 6 % en comparaison à 4 % de 1995 à 2003. En éducation, 3,3 milliards de dollars ont été ajoutés, pour une croissance moyenne de 3,7 % en comparaison à 0,8 % de 1995 à 2003.

Examiner les programmes et services tout en revoyant les façons de faire

Dès cette année, la ministre Gagnon-Tremblay amorcera, en collaboration avec ses collègues du Conseil des ministres, un vaste chantier visant à élaborer des solutions pour atteindre l’objectif visé de croissance des dépenses de 3,2 % dès 2010-2011. « Nous examinerons nos services publics, nos façons de faire et nos modes de financement. La gouvernance de nos réseaux et l’organisation de nos services seront questionnées. Nous maintiendrons le cap sur la réduction de la taille de l’État par le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux. Chaque dollar de dépenses publiques devra être optimisé », a expliqué Mme Monique Gagnon-Tremblay.

« Les défis que nous affrontons exigent plus que jamais que notre action soit concertée et résolue. Nous devons bâtir des partenariats avec les syndicats pour améliorer l’organisation du travail et envisager les prochaines négociations des conventions collectives dans un esprit d’ouverture et de réalisme, compte tenu de la situation économique difficile dans laquelle est plongé le Québec », a ajouté la ministre.

Mobiliser la fonction publique

Les enjeux que présentera la gestion des dépenses publiques au cours des prochaines années nécessiteront de pouvoir s’appuyer sur une fonction publique performante et efficace. La qualité des services à la population et l’utilisation optimale des ressources en dépendent. Dans ce contexte, une nouvelle politique de gestion des ressources humaines sera élaborée, en mettant notamment l’accent sur la valorisation et la mobilisation du personnel.

Le transfert des expertises sera également un élément clé de cette politique. Dans le contexte de l’intensification des départs à la retraite, « près de 10 000 employés quitteront la fonction publique au cours des trois prochaines années, et près de 5 000 d’entre eux devront être remplacés. Ce défi de renouvellement de l’effectif de l’appareil gouvernemental public est considérable et nous ne pourrons le relever qu’en mobilisant la fonction publique, en valorisant son rôle et ses actions », a conclu la présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l’Administration gouvernementale, Mme Monique Gagnon-Tremblay.