Québec, le jeudi 24 mai 2007 – « Le budget de dépenses que je dépose aujourd’hui témoigne d’une gestion des finances publiques rigoureuse et responsable. Nous annonçons un contrôle serré des dépenses et de nouveaux investissements dans les priorités des Québécois, soit la santé et l’éducation », a affirmé la ministre des Finances et présidente du Conseil du trésor, Mme Monique Jérôme-Forget, à l’occasion du dépôt du Budget de dépenses 2007-2008.
Depuis 2003-2004, la performance du Québec en matière de contrôle budgétaire est nettement l’une des meilleures au Canada. Le taux de croissance annuel moyen des dépenses s’est élevé à 4,2 % depuis 4 ans pendant que celui de la moyenne des autres provinces atteignait 6,7 %.
En 2007-2008, le gouvernement maintiendra son contrôle serré sur les dépenses de programmes et limitera leur augmentation à 3,9 %, soit 2 milliards de dollars. Les dépenses de programmes devraient ainsi atteindre 53,8 milliards de dollars.
De nouveau, et comme à chaque année depuis 2003, le gouvernement fait de la santé et de l’éducation ses priorités. Ces deux secteurs bénéficient de plus de 98 % de la croissance totale des dépenses. Ainsi, le budget de la Santé et des Services sociaux, en 2007-2008, augmentera de près de 1,4 milliard de dollars, soit de 6 %. Le budget de l’Éducation, du Loisir et du Sport bénéficie quant à lui d’un ajout de 643,6 millions de dollars, soit une croissance importante de 5 %. Les budgets des autres portefeuilles demeurent globalement au même niveau.
Le montant ajouté par le gouvernement en santé et en services sociaux, depuis 2003, s’élève à 6 milliards de dollars. Dans le secteur de l’éducation, les ajouts se chiffrent à 2,2 milliards de dollars. Au total, c’est plus de 8 milliards de dollars que le gouvernement a ajouté pour la santé, les services sociaux et l’éducation, soit 82 % de l’augmentation totale des dépenses au cours de cette période.
La modernisation de l’État a permis au gouvernement de dégager des économies de 1 milliard de dollars qui ont pu être réinvesties dans les priorités des Québécois, soit la santé et l’éducation. « Depuis 2003-2004, la taille de l’État a été réduite de plus de 3400 effectifs alors qu’elle augmentait de plus de 2000 par année avant notre arrivée au gouvernement », a affirmé la ministre. D’ici les trois prochaines années, 3800 effectifs supplémentaires seront éliminés ce qui totalisera une réduction de 10 % de l’effectif de la fonction publique québécoise.
Dans le cadre de la modernisation de l’État, cinq services gouvernementaux seront cédés au secteur privé :
« Exercer le métier de garagiste ou de concepteur de panneau routier ne nous paraît pas faire partie des missions essentielles de l’État », a commenté la ministre.
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