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Message de la ministre

Message de la présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale, madame Monique Gagnon-Tremblay.

Les négociations pour le renouvellement des conventions collectives sont un rendez-vous important avec le personnel de l’État et visent plus de 550 000 employés des secteurs public et parapublic, dont 475 000 sont représentés par le Front commun formé par nos partenaires syndicaux. De par leur ampleur, ces négociations concernent l’ensemble de la population du Québec. C’est pour cette raison que nous avons créé ce site Internet, afin de fournir l’information la plus claire possible sur les enjeux des négociations.

Je ne cache pas que signer une entente d’ici le 31 mars 2010 représente un défi pour toutes les parties impliquées. Le gouvernement souhaite sincèrement atteindre cet objectif et il y mettra tous les efforts et la bonne volonté nécessaires. Mais pour relever ce défi, nous devons privilégier une approche innovatrice, loin des blocages idéologiques et des conflits du passé.

Les discussions avec les représentants du Front commun doivent se dérouler sous le signe du respect et de l’ouverture.

Le respect, c’est certainement le sentiment que j’éprouve pour le travail de ces milliers de femmes et d’hommes qui oeuvrent quotidiennement dans les services publics, dans nos écoles, dans nos hôpitaux et dans nos ministères et organismes. Ces services doivent continuer d’être rendus avec efficacité, dans un souci d’offrir la meilleure qualité et en cherchant toujours à améliorer leur prestation aux citoyens. C’est ce que nous pouvons accomplir, entre autres, par le biais de la négociation.

Je m’engage donc dans ces négociations avec un esprit ouvert, ouvert à la nouveauté dans nos relations de travail, ouvert à un dialogue franc sur les ressources dont dispose l’État pour remplir ses missions, et enfin, ouvert à de nouvelles façons de faire dans l’organisation du travail.

J’ai la responsabilité de m’assurer que le résultat de ces négociations soit équitable envers l’ensemble de la population. J’ai aussi la responsabilité de veiller à ce que les offres du gouvernement correspondent à la capacité de payer des contribuables, qui, ultimement, devront assumer les coûts de nos décisions. L’impact de ces négociations sur les finances publiques est réel. La masse salariale des employés de l’État représente près de la moitié du budget du Québec.

Cette année, personne ne pourra ignorer le contexte budgétaire, non plus les impacts laissés par la récente crise économique, dont nous subissons encore les contrecoups.

Malgré le peu de marge de manœuvre, malgré le déficit budgétaire et un contexte économique difficile, nous avons décidé de préserver les services à la population tout en visant un retour à l’équilibre budgétaire d’ici 2013. Cela commande un effort collectif auquel tous sont appelés à participer.

Les employés de l’État jouissent de conditions de travail qui sont enviables aux yeux de plusieurs. Et nous tenons à ce que ces conditions demeurent attrayantes et fassent en sorte d’attirer la relève, dont nous aurons grandement besoin au cours des prochaines années.

Dans cet exercice que je souhaite constructif, je serai à l’écoute des propositions de nos partenaires. Je serai aussi à l’écoute des contribuables québécois. Car après tout, c’est dans l’intérêt de l’ensemble de la population que nous avons le devoir et l’obligation de nous entendre.

La présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l’Administration gouvernementale,

 

Monique Gagnon-Tremblay